On ne lâche rien ! Et pourquoi donc ?
On ne lâche rien… D’où vient cette antienne que l’on entend régulièrement lorsqu‘un conflit survient ? Pourquoi cette volonté de se claquemurer dans ses certitudes, dans une conservation rigide et intransigeante de ce que l’on regarde comme des acquis non négociables ou comme des exigences vitales dont la satisfaction aurait été trop longtemps différée ? L’inamovibilité que traduit cette injonction est-elle vraiment garante des intérêts bien compris de celles et ceux qui la reprennent en cœur ?